A Propos

Le projet INdIGO vise à développer le premier engin de pêche à durée de vie contrôlée, biodégradable en milieu marin. Il entend aussi définir une stratégie pour améliorer le recyclage des engins de pêche en fin de vie et promouvoir l’économie circulaire.

Les engins de pêche : source de pollution plastique marine

Les engins de pêche (filets, casiers…) perdus en mer sont une menace pour la biodiversité marine. Ils continuent à capturer des animaux marins, c’est ce qu’on appelle la pêche fantôme. De plus, ils sont composés majoritairement de plastique et se dégradent en microplastiques qui sont ingérés et intégrés à la chaine alimentaire marine.

Des filets biodégradables pour diminuer l’impact environnemental

Les solutions alternatives proposées par INdIGO sont à la fois préventives et curatives afin d’atteindre un bon état écologique dans la zone France-Manche-Angleterre (FMA) en réduisant la pollution plastique générée par les industries de la pêche et de l’aquaculture.

Un projet aux multiples dimensions

À l’aide de quatre modules de travail, les partenaires d’INdIGO vont collaborer pour couvrir toute la chaîne de production des engins de pêche, depuis la formulation, la fabrication des filaments jusqu’à la mise au point de prototypes de filets. Le déploiement du filet en mer, les tests de durabilité et l’analyse technique et économique seront également réalisés. Une analyse du cycle de vie permettra d’évaluer l’impact environnemental des nouveaux produits.Enfin,INdIGO comprend un volet pédagogique visant à sensibiliser les plongeurs, les promeneurs, mais aussi les pêcheurs, à la pollution plastique.

Un projet de coopération entre des acteurs de la recherche et des industriels de part et d’autre de la Manche

INdIGO est un projet de 45 mois financé par le programme Interreg VA France (Manche) Angleterre. Il s’agit d’un programme de l’Union européenne qui encourage le développement économique entre le sud du Royaume-Uni et le nord de la France.

Le projet compte 10 partenaires français et anglais : Université de Bretagne Sud (coordinateur du projet), NaturePlast, Smel, Filt, University of Portsmouth, CEFAS, University of Plymouth, IRMA, IFREMER et Marine South East.